Sur 9 mois 2022, les importations de la Chine en viande de poulet ont reculé de -3,3 % du fait d’une baisse des imports en provenance des États-Unis (-16 %) et du Brésil (-5,4 %). L’évolution par type de produit importé reste très contrastée car l’offre en local ne suit pas la demande en hausse. Ainsi, les importations de pattes et ailes de poulet ont progressé respectivement de 6 % et 5 % sur 9 mois 2022 ; les deux produits couvrent 78% des importations totales de poulet en 2022 contre seulement 72 % en 2021. Cette tendance est la conséquence de l’inflation qui touche particulièrement la viande de porc accélérant un report sur des découpes de poulet moins chères.
Par origine, le Brésil, malgré la baisse de ses exports de poulet vers la Chine (-5 %), a augmenté celles des ailes et pattes (+ 5 %). D’autres pays ont pu renforcer leurs échanges avec la Chine, dans un contexte géopolitique et sanitaire tendu, à l’image de la Russie (+ 15%), la Biélorussie (+ 126%) et la Turquie (+ 210%).
En génétique, les importations chinoises en parentaux ont connu une baisse de -47 % sur 9 mois 2022. Après la baisse enregistrée depuis le début d’année en provenance de la Nouvelle-Zélande (- 82 %), c’est en provenance des États-Unis que les importations commencent à chuter sur le 3ème trimestre 2022 (- 80 %) sur le fond de la grippe aviaire. Cela aurait des conséquences majeures sur la production chinoise de poulet en 2023 avec un rebond potentiel des importations.