Depuis le début du conflit russo-ukrainien, l’Ukraine, fournisseur de 30% du maïs importé chinois, n’est plus en mesure d’envoyer des cargos vers la Chine. Pour palier à ce manque et diversifier ses sources d’approvisionnement, Pékin a commandé 500 000 t de maïs brésilien. Le Brésil était quasiment absent des sources d’approvisionnement de la Chine depuis une dizaine d’années. Ces deux grandes puissances agricoles envisagent aussi de favoriser l’export de tourteaux de soja et de sorgho vers la Chine.